Les rickshaws

Publié le 23 septembre 2006 par Antoine

"Auto, Auto!", en tendant le bras sur la route. En moins d'une minute, un petit bolide jaune s'arrête. Son chauffeur me questionne du regard, je lui indique ma destination. Quelques fois, il repart direct sans un mot. Le nom de l'endroit ne devait pas lui plaire. Quelques fois, il prend le temps de se demander:"mais ou est ce que c'est ?". Et puis des fois, j'ai le droit au fameux hochement de tête si particulier aux indiens. S'engage alors une discussion mouvementée et argumentée pour le prix. "come on Baja!". Mon objectif est de négocier un meter (5 roupees le Km). Mais en fonction de l'heure, de l'endroit, s'il pleut ou pas, si la destination est un coin paumé, ou si j'ai des chaussettes à poids, le prix peut être 1,5 meter, double meter, ou fixé d'un commun accord. Les plus audacieux négocient encore une fois arrivés, et rendent la monnaie, rouppee par roupee, en esperant nous faire perdre patience et ainsi gagner le match. Car c'est un un match de tous les jours! Mais en bon indien, on se sert toujours la main à la fin de la rencontre. A charge de revanche...

En rickshaw
        J'aime:
- tomber sur un pilote qui se prend pour Alonso
-échanger quelques mots en Hindi avec le chauffeur
-aller plus vite que tout le monde en roulant sur les trottoirs
- payer un meter ET C'EST TOUT
-arriver à faire sourire le chauffeur

        J'aime pas:
- que les chauffeurs essaient de m'arnaquer alors que je connais exactement le prix. Je ne suis pas un touriste, je suis un étudiant!
- tomber sur un rickshaw qui n'avance pas
- quand le chauffeur prend différents clients en même temps
- quand des enfants viennent me bénir les pieds pour quelques roupees
- quand je sais plus du tout ou je suis

                                    Avec le chauffeur et Sebastien, colloc et collegue HEIen